Aujourd'hui lundi 20 mars, deuxième étape de la transmarocaine, au programme 10 km de canoë, suivi de 20 km de VTT O avec 1000m de dénivelé positif et pour finir une CO de 6 km plutôt sauvage et typée « montagne ».
Après un chargement matinal des vélos sur les barges au bord du lac, un solide petit déjeuné, nous disons au revoir à notre chambre d’hôtel, chargeons les sacs sur les camions et abandonnons notre petit confort auquel nous nous étions habitué pour s' installer à bord de nos canoë.
Une longe traversée du lac nous attend avec en ligne de mire les flags de l'organisation après quelque bordées les places ee définissent et 3 bateaux se détachent d'un peloton en rang serré.
Au bout d'une 1h15 la plage est là (ouf il été temps).
Rapide transition et nous enfourchons nos vélo pour une longue piste qui nous élève au dessus du lac et nous offre un panorama à couper le souffle. Les postes s’enchaînent et la pente devient infernal, difficile de ne pas poser le pied à terre. L'ultime col est là, une petite descente et nous sommes en vue du dernier CP annonçant le départ de la CO.
Ravito en vol, nous sommes au coude à coude avec l'équipe 13, pas le temps de réfléchir, il faut entrer dans la carte. Cette fois encore, nous ne ferons pas les même choix et il semblerait que nous prenions la stratégie gagnante, nous suons, soufflons et là, surprise, nous sommes les premiers arrivés.
Nous attendons un peu mais le vent nous déloge, direction le bivouac, nous apprendrons plus tard qu'une balise a posé problème à nos compagnons d'étape.
Le bivouac est incroyable tous le monde s'affaire dans tous les sens pour un service 3 étoiles en pleine montagne, au milieu de rien. Douche, toilette chimique, tente médicale, réfectoire avec table nappée et serviette joliment pliée, cuisine... Il ne nous reste plus qu'à planter la tente sous un soleil radieux... que demander de plus, les équipes arrivent au compte goutte avec de grands sourires, on refait la course on répare les bobos, les vélos, on se restaure.
Tous le monde est ravi, on en a encore pris plein les yeux et le paysage est tellement différent de ce que nous avons quitté ce matin, au loin, les sommets enneigés mgoun deuxième plus haut sommet de l'atlas.
Une dernière « mission » nous attend, nous avons rendez vous a l'école la plus proche, niché au creux d'un petit col, sans aucune maison autour, là 37 enfants nous attendent avec leurs 2 enseignants.
Nous sommes là pour l'autre facette de la course. Nous leur distribuons cahiers, stylos, feutres, classeurs et quelque vêtements ainsi qu'un ordinateur portable pour l’instituteur. Les enfants sont impressionnés, ils ne croisent presque jamais d'européen. Ils sont toute fois ravis, de grands sourires barre leurs beaux visages mais nous voyons qu'ils manquent de tout. Le dénuement est le plus total dans cette région reculée où certains enfants mettent 1h30 chaque matin et chaque soir pour se rendre à l'école et traversant plusieurs vallées escarpées. Nous sommes très émus lorsque toute la classe entonne une chanson et nous remercie chaleureusement.
Pour en revenir à la course, les classements sont consultable sur la page facebook de la transmarocaine.
Il est temps pour nous d’assister au briefing de course, de manger (dans cette belle ambiance) et de faire un gros dodo pour être en forme demain.
Seb et Thomas pour Endorphinmag.fr