LE RAID INTERNATIONAL GASPÉSIE 2017 ENCORE PLUS VASTE, PLUS SAUVAGE, PLUS FOU. 2ème journée.
C’est dans la brume qu’ont été donné les départs des 300 et 150 kms à 7 h et 7 h 30, à noter qu’aucune équipe n’a abandonné lors de la première journée. Comme d’habitude, malgré la fraicheur et l’humidité il régnait une très bonne ambiance sur les bords du petit lac Cascapédia. Comme pour 1ère journée les organisateurs ont dû faire des ajustements à cause des pluies tombées ces derniers jours. La rivière saint Anne qui relie le petit lac Cascapédia au grand Cascapédia était en crue et dangereuse pour les organisateurs. Il a donc été décidé que le trajet se ferait en tirant les canoés, mais les berges étant également impraticables le portage s’est effectué par le chemin routier. Décidément le canoé ne réussit pas aux concurrents dans ce raid 2017, au grand désespoir de beaucoup d’entre eux, nous pouvons avoir espoir que le canoé de la troisième journée ne sera pas raccourci ni annulé puisqu’il va se pratiquer en grande partie sur la mer dans la baie de Carlton… à moins qu’une tempête bretonne ne passe par là.
Sur les berges du grand lac Cascapédia, six kilomètres plus loin, ce sont les photographes qui ne rigolaient pas, en effet la brume était encore plus dense qu’au départ, anéantissant tout espoirs de belles photos des canoés sur ce magnifiques lac, mais comme pour le départ de la 1ère journée, le brouillard a commencé à se lever quelques minutes avant l’arrivée des premiers concurrents. Ce qui a permis de faire de magnifiques photos entre brume et soleil.
Les concurrents repartaient pour une séance de trekking de plusieurs kilomètres sur le pic du mont brulé, puis revenaient sur les berges du lac pour prendre les vélos, gardons en mémoire que c’est également une course d’orientation, donc des balises à retrouver. Les organismes commençaient déjà à souffrir pour certains. A noter également qu’il a été décidé de faire passer les concurrents par une grande route asphaltée pour remplacer un sentier impraticable. Beaucoup de vélo aujourd’hui dont une montée de neuf kilomètres qui a été très très dur (et le mot est faible) pour beaucoup de concurrents.
Au sommet de cette cote les organisateurs leurs avaient trouvé un terrain de jeu de plusieurs kilomètres carré avec, bien entendu des balises à trouver, et le tout agrémenté de très forts dénivelés. Au retour était prévu une activité corde à la chute du diable, mais là aussi par mesure de sécurité, elle a été annulée. Par contre une autre activité corde a été conservée sur le 150, celle-ci se trouvait à la chute Sainte-Anne où les organisateurs avaient installé un filet juste au-dessus de la chute. Les raideurs devaient le traverser pour ensuite descendre dans une grotte sous la chute pour aller chercher un PC (point de contrôle). Activité très impressionnante.
Nos quatre équipes françaises ont relativement bien traversées cette journée, je vous invite d’ailleurs à écouter leurs réactions sur une petite vidéo. Peut-être que certains en regardant les classements avaient remarqués la pénalité infligée à l’équipe mixte TUC Tri – Team Raid INSA INP (François Villenchon et Juliette Lafitte) pour perte de la carte de poinçonnage la première journée, elle a été revue à la baisse, suite à la lecture des tracés GPS, mais elle reste tout de même de trois heures. Ils visent quand même la troisième place mais ce sera dur. Dommage pour cette équipe très sympathique et très forte sur le terrain.
Deux équipes du 300 km ont dû abandonner parce que l’un des coéquipiers s’est blessé, il s’agit de l’équipe NB Trekkers Acadie (Pascal Leblanc et Denis Devos) et Clinique vétérinaire de la Baie (Jean-Michel Landry et Sylvain Porlier), Pascal Leblanc et Jean-Michel Landry formeront pour la troisième journée un nouveau duo.
Après deux jours passés dans le magnifique Parc national de la Gaspésie et ses petites montagnes et ses immenses espaces, retour au niveau de la mer pour la troisième journée.
Joel Pour Endorphinmag
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